TUNIS

Tunis La visite de la médina, ville ancienne, revêt une signification particulière. Elle est l’occasion d’un voyage dans le temps qui introduit, pas à pas, et à travers un dédale aux subtiles compositions d’ombres et de lumières, au cœur historique de la ville de Tunis, ce lieu vénérable qu’il faut savoir découvrir d’un regard attentif avant de se laisser conquérir par son charme. Par son importance géographique et humaine, par son style architectural et son organisation spéciale typiques, cette cité représente un modèle accompli de la civilisation urbaine arabe en terre du Maghreb, et que l’organisation internationale de l’UNESCO à élu au patrimoine culturel de l’humanité et dont la sauvegarde concerne désormais la communauté universelle.
Elle fut fondée il y a de cela treize siècles, sur une étroite bande de terre séparant le lac Sedjoumi du lac de Tunis, sur le site d’un marché rural où convergeaient, jadis, les grandes routes sillonnant l’Africa romaine. C’est en ce lieu favorable à la rencontre et au commerce de hommes que Hassen Ibn Nooman, vainqueur de la Carthage byzantine, choisit de bâtir une mosquée-la Zitouna - de l’olivier - au nom emblématique. Acte fondateur par excellence, la construction du monument sacré devait décider du tracé futur de la ville qui évinca Kairouan et Mahdia et assuma, seule, le rôle de capitale en ses multiples fonctions : religieuse, résidentielle, politique et économique.
La ville est un espace clos, ceinturé de remparts et communicant par des portes avec l’extérieur. Se suffisant à elle même, la ville abrite demeures, palais, cimetières, mausolées, hammams, écoles, Tunis medersas, fours, entrepôts, échoppes d’artisans, places et jardins. Placée sous la protection de son sait patron Sidi Mahrez, couronnée de blanches coupoles, de terrasses et de minarets élancés, la médina se développe en une trame serrée de constructions assemblées en grappes et parcourues par un dense réseau de rues, ruelles et impasses. L’ensemble du plan de la cité obéit à la règle de préservation de l’espace intime - Haram - et la séparation entre quartiers résidentiels et d’activité commerçante.
Ainsi, le quartier commerçant initial s’est installé autour de la mosquée, formant un quadrilatère où sont rassemblés - comme autant d’alvéoles d’une ruche, les corps de métiers nobles : libraires, parfumeurs, soyeux, fabricants de chéchias, brodeurs, tailleurs, bijoutiers, celliers, épiceries fines, la hiérarchie des corporations repoussant les métiers plus bruyants ou polluants vers la périphérie de la cité. Corps vivant, la médina conserve son mystère et son charme indéfinissable, tout en sachant se faire accueillante.
ParaliloU 2009
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